Deux incidents qui auraient pu avoir des conséquences dramatiques se sont déroulés lors d'une récente sortie de groupe.
1.    Le pneu arrière d'une moto qui avait certes déjà fait 12000 km, mais était toujours en parfait état au départ d'une balade de seulement 160 km, présentait au terme de celle-ci, d'inquiétantes usures sur les cotés de la bande de roulement.Cette usure avait quasiment enlevé tout le caoutchouc sur une bande large de 10 à 20 mm sur toute la circonférence du pneu. La détérioration avait pour origine une circulation sur des routes un peu chaotiques avec un sous gonflage d'environ 50%. En fait une crevaison lente dégonflait le pneu. Sous l'effet des secousses répétées sur la route, la structure du pneu a été trop sollicitée, voir complètement déformée.

 Pneu moto avec usure anormale due à un sous gonflage


2.    Sur une remorque porte-moto, un des pneus à éclaté tandis que l'autre à subit de graves Pneu de remorque ayant (fortement) chauffédommages. L'avarie à été provoquée par une vitesse soutenue sur autoroute pendant près de 2 heures. Quoique ni la vitesse correspondant à l'indice de vitesse maximum du pneu (140 km/h), ni la charge maximum de la remorque n'ai été dépassée, ces deux éléments proches de leurs valeurs maximales concomitamment avec  une durée prolongée ont provoqué un échauffement excessif.
Afin de partager les enseignements de ces deux mésaventures, il est bon de rappeler que les pneus des motos doivent faire l'objet de soins attentifs et constants d'autant plus qu'elles n'en comptent que deux. Même si les voitures en comportent deux fois plus, on peut aussi élargir le conseil à ces dernières.
En bref:
-    Vérifier fréquemment l'état et la pression des pneumatiques
-    Respecter la charge et la vitesse maximale correspondant aux indications portées sur les flancs des pneus
-    Sur la route, lors des pauses, évaluer avec la main la température des pneumatiques. Il est normal qu'ils puissent devenir tièdes, mais pas chauds !